Un rapport d’Eurogamer a indiqué que le coût estimé des pièces composant une 3DS est de 70 €, avec un prix de vente constaté à 220 €, Nintendo dégage une marge de 150 € par console vendue.

Il faut bien entendu déduire de cette marge les frais d’assemblage, expédition, stockage et les divers intermédiaires qui entrent dans la chaîne de distribution.

Nintendo admet que la console est prévue pour engranger des bénéfices dès son lancement, chose qui est rare chez les concurrents de la firme, préférant vendre à perte au lancement d’une console pour asseoir un parc de machines le plus rapidement possible.

Du côté des revendeurs la marge est infime sur les ventes de console, en revanche ils touchent de 20 à 25 % sur chaque jeu vendu, et de 40 à 60 % par accessoire vendu.

A propos du prix et du succès de la portable, Don McCabe, directeur de la chaîne de revendeurs anglaise Chips nous dit :

Quoi qu’il en soit, les premiers acheteurs de la console paieront le prix, 220 ou 250 €, peu importe. Mais ce ne sont pas eux qui en feront un succès. C’est la deuxième et la troisième vague d’acheteurs qui le feront, et pour ça il faut qu’ils la voient, la touche, la sente, c’est très difficile de se rendre compte de ce qu’est cette console à travers des vidéos.

On a déjà vécu ça avec la Dreamcast, un succès d’estime et une première vague d’achat, puis tout s’est arrêté.

Pour qu’une console marche, il faut qu’elle crée plusieurs vagues d’achat.